Réglementation, sécurité, fiscalité… Un projet de piscine ne s’improvise pas. Voici l’essentiel à connaître avant de se décider.
Une piscine, trois formats possibles
- Creusée : durable et esthétique, mais exige des travaux importants et un budget significatif.
- Hors sol : simple à installer, souvent sans formalité au-dessous de 3 mois d’installation, mais moins pérenne.
- Semi-enterrée : bon compromis en pente, alliant intégration paysagère et solidité.
Une réglementation à respecter
La réglementation varie selon la taille du bassin et des abris :
- Moins de 10 m² : pas de formalité sauf si le terrain est en zone protégée ou classée.
- Plus de 10m² : déclaration préalable obligatoire.
L’installation entraîne aussi le paiement de la taxe d’aménagement, et peut accroître vos impôts locaux ; néanmoins, une exonération de taxe foncière peut s’appliquer pendant deux ans, sous conditions.
Dans les 90 jours suivant la fin des travaux, il convient de déclarer l’achèvement des travaux auprès du Service de Publicité Foncière.
Un dispositif de sécurité indispensable
Toute piscine enterrée ou semi-enterrée, qu’elle soit neuve ou existante, doit être équipée d’un dispositif de sécurité conforme à la norme (barrière, alarme, couverture ou abri). Les piscines hors sol, quant à elles, ne sont pas concernées par cette obligation, sauf si elles sont fixées durablement au sol.
Elles sont toutefois considérées comme sécurisées si l’échelle est retirée après chaque
baignade ou si le bassin est couvert d’un dispositif empêchant
l’accès.
Acheter ou vendre un bien avec piscine : les bons réflexes
À l’achat, plusieurs points méritent votre attention : la date de construction, la déclaration en mairie, la conformité du dispositif de sécurité, l’état du local technique.
À la vente, une piscine non déclarée ou mal entretenue peut ralentir la transaction, voire compromettre sa concrétisation.