Un nouveau calcul pour les logements chauffés à l’électricité
À partir du 1er janvier 2026, le coefficient de conversion de l’électricité passera de 2,3 à 1,9. Ce chiffre, utilisé pour le calcul du DPE, permet de traduire la consommation réelle en énergie dite “primaire”, celle qui sert à classer les logements de A à G.
Jusqu’ici, ce mode de calcul défavorisait les logements chauffés à l’électricité, par rapport à ceux alimentés au gaz ou au fioul. Le nouveau barème corrige ce déséquilibre, en tenant compte d’une électricité majoritairement produite sans énergie fossile en France.
Résultat : entre 600 000 et 850 000 logements classés F ou G pourraient être reclassés, selon le Gouvernement.
Des conséquences concrètes pour les bailleurs
Pour certains propriétaires, ce reclassement permettra d’éviter des travaux de rénovation. C’est notamment le cas des logements classés F, qui ne pourront plus être loués à partir de 2028.
Les logements classés G sont déjà exclus du marché locatif depuis le 1er janvier 2025. Mais 40 % d’entre eux pourraient remonter en F, sans sortir du statut de passoire thermique.
Un changement réglementaire, pas énergétique
La réforme ne modifie pas la consommation réelle. Les factures resteront identiques. Ce qui change, c’est l’ interprétation réglementaire de la performance énergétique.
Un simulateur en ligne sera proposé par l’Ademe courant 2025. Il permettra à chaque propriétaire de vérifier l’impact du nouveau calcul. Une mise à jour gratuite du DPE sera possible, sans passer à nouveau par un diagnostiqueur.