Depuis le 1er juillet 2018, la liste des travaux donnant droit à un crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a changé. Dès 2019, ce crédit d’impôt devrait être recentré sur les rénovations les plus performantes et transformé en prime.
Un changement amorcé en début d’année 2018
En début d’année 2018, le crédit d’impôt pour la transition énergétique avait déjà subit des modifications : le changement de porte et de volets isolants était exclu du dispositif.
La transformation de fenêtre simple vitrage en double vitrage et l’achat des chaudières à fioul à très haute performance énergétique restaient éligibles jusqu’au 30 juin 2018 mais le crédit d’impôt avait déjà été diminué, passant de 30 à 15%.
Désormais, l’ensemble de ces travaux n’ouvre plus droit à un CITE. Un sursis est tout de même accordé aux contribuables ayant signé un devis ou versé un acompte pour ces travaux avant le 1er juillet 2018, à condition qu’ils soient réalisés avant le 1er janvier 2019.
Privilégier la performance énergétique
Si les changements de portes, volets et fenêtres représentaient à eux seuls 40% des crédits d’impôts attribués par l’Etat, le retour sur investissement engendré par ces travaux était considéré comme trop dérisoire sur le plan énergétique. Même constat pour les chaudières à fioul à très haute performance énergétique.
En effet, la déperdition d’énergie se fait principalement par les combles (30%) et les cloisons (25%). Les fenêtres et les portes représentent 10 à 15% de cette déperdition.
Le gouvernement a donc décidé d’exclure ces travaux du dispositif de CITE pour se concentrer sur les rénovations les plus performantes.
Une prime dès 2019
Le CITE n’a pas fini d’évoluer puisque dès 2019, il devrait être transformé en prime, versée à la fin des travaux, évitant ainsi aux ménages concernés d’attendre un an pour bénéficier de la déduction sur leur impôt sur le revenu.
À l’heure actuelle, ni le montant de cette prime, ni la liste détaillée des travaux éligibles ne sont connus… À suivre !